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Chronique 1976

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1976

Repères historiques de l'année 1976

mars 1976 : le onze de France fait peau neuve avec l’arrivée d’Hidalgo et de Platini
4 juillet 1976 : les Etats-Unis d’Amérique fêtent leurs 2 siècles d’existence
17 juillet 1976 : ouverture des jeux olympiques de Montréal
25 août 1976 : Jacques Chirac démissionne - Raymond Barre le remplace

 

Évènements météo marquants de l’année 1976 : Sécheresse historique durant l'hiver, au printemps et en été dans le Nord et l'Ouest, tempêtes des 30 novembre et 2 décembre.

 

 

Nuit du 2 au 3 janvier 1976 : une courte mais violente tempête secoue la région Nord-Pas de Calais - les vents atteignent 137 km/h à Lille.

La tempête de la nuit du 2 au 3 janvier 1976 sur la Grande Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Nord-Pas-de-calais

 


Caravanes renversées par la tempête de la nuit du 2 au 3 janvier 1976, près de Lille

 

 

Du 23 janvier au 3 février 1976: le temps est froid et il neige fréquemment - le 29 janvier 1976, la thermomètre affiche -18° à Nancy, -17° à Metz, -12° à Strasbourg et Troyes - les 30 et 31 janvier, la neige recouvre la Normandie, l’Ile de France, la Champagne, la Bourgogne et l’Alsace.

 

Épisode de temps très froid de la fin du mois de janvier et du début du mois de février 1976 - analyse météo du 25 janvier 1976

 

 

Nuit du 12 au 13 mars 1976: une violente tempête s’abat sur les régions du nord-ouest et provoque plusieurs naufrages en Manche et en Atlantique. 15 pêcheurs perdent la vie en mer. Un pétrolier grec s'échoue près d'Ouessant.

 

Tempête de la nuit du 12 au 13 mars 1976

 

 

Le printemps 1976 est le plus sec depuis au moins 100 ans sur une grande moitié nord de la France.

 

 

Les 23 et 24 avril 1976 : il fait très froid et de fréquentes averses de neige ont lieu sur les régions du nord et de l’est - le 24 avril, il ne fait pas plus de -1° à Château Chinon, +1° à Grenoble et +2° à Lyon où il neige toute la journée - cette neige très lourde provoquent de sérieux dégâts dans les vergers (les fleurs des arbres sont déjà sorties).

Le mois d'avril 1976 est plutôt froid mais sec

 

La descente froide avec neige du 24 avril 1976

 

Températures minimales du 24 avril 1976 : neige en Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche Compté - gel sur presque toute la France

 

 

Du 6 au 9 mai 1976 : vague de chaleur très précoce - cette chaleur concerne surtout la moitié nord et accentue la sécheresse qui a débuté à l’automne 1975 - les 7 et 8 mai, il fait plus de 30° sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine - en revanche, les températures ne dépassent pas 14 à 17° près de la Méditerranée - on se baigne sur les Côtes de la Manche.

 


Chaleur précoce à Paris, sur les quais de la Seine, le 6 mai 1976



Chaleur record dans le nord au début du mois de mai 1976

 

Vague de chaleur de début mai 1976 - analyse météo du 8 mai 1976

 

A la mi-mai 1976, on relève moins de 25 % de pluie efficaces sur la période septembre 1975 / mai 1976 au Nord de la Loire

 

Au cours de l’été 1976, on assiste à une situation très paradoxale - la sécheresse atteint des sommets dans tout le Nord-ouest de la France alors que les régions méditerranéennes ont droit à un temps plus humide que la moyenne - ceci est dû à la présence d’un anticyclone qui reste vissé sur l’Europe du nord pendant plusieurs mois, lequel empêche les perturbations atlantique de circuler sur la France - les régions méditerranéennes sont moins protégées par cet anticyclone, d’où la présence d’orages souvent violents.

 

 

Du 6 au 15 juin 1976 : 2ième vague de chaleur - la sécheresse devient inquiétante sur la moitié nord où, durant 6 jours, les températures dépassent 30°.



La sécheresse de l'été 1976 dans les Côtes d’Armor

16 juin 1976 : "Plus d’eau depuis deux jours dans le petit village de Saint-Marc en Seine-et-Marne... désespérément la sécheresse a mis les robinets à sec et dimanche les habitants en colère ont occupé la mairie, réclamant de l’eau sur l’air des lampions... Devant l’urgence de la situation, la municipalité a obtenu du département que les travaux soient effectués rapidement pour renforcer le débit de l’eau dans la région - et en attendant, les sapeurs-pompiers de Lagny font quotidiennement des rotations de camions citernes remplissant seaux, lessiveuses et même poubelles des habitants enfin calmés".

 

Alors que la sécheresse inquiète de plus en plus, certains scientifiques évoquent les prémices d’une période glaciaire ! Cet article a été retrouvé dans Paris-Match, à la fin du mois de juin 1976.

 

À la fin du mois de juin 1976,  le cataclysme de la sécheresse est tel que dans le Médoc, on a retrouvé le vieux rite des Rogations, procession religieuse pour demander l’eau au Ciel !

 

Sécheresse du mois de juin 1976 : cumuls de pluie totaux

 

Sécheresse Fin juin 1976 : on peut traverser le Rhône à gué !

 

Anomalies de précipitations en Europe entre décembre 1975 et août 1976 – Via ClimateReanalyzer

 

Du 22 juin au 8 juillet 1976 : 3ième vague de chaleur - entre le 23 juin et le 7 juillet 1976 (soient pendant 2 semaines consécutives), les températures atteignent ou dépassent 35° sur toutes les régions du nord et du nord-ouest - en revanche, la valeur maximale observée en France ne dépasse jamais 37° et on peut dire que ces très fortes chaleurs concernent le tiers du pays - à Paris, l’effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit - le 4 juillet 1976; la température minimale ne descend pas au-dessous de 24° à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue un record absolu (à cette époque).

 



Chaleur et canicule du début du mois de juillet 1976 : A Paris, les bassins du Trocadéro sont assaillis

 

Vague de chaleur début juillet 1976 : "À Lille, les bassins de la cascade de la roseraie (Porte de Douai) étaient hier le lieu de rendez-vous de nombreux enfants venus chercher un peu de fraîcheur".

 

Conséquences de la vague de chaleur début juillet 1976 : "Ce n’est plus une cabine de bus mais un sauna... le thermomètre indique 42° dans l’habitacle de ce conducteur de la RATP - le record est de 60° ! Cette température étouffante explique la mauvaise humeur de nombreux machinistes. Cinq dépôt connaissent toujours des perturbations mais c’est celui de Flandre qui reste le plus touché ainsi que les lignes 350 menant à Roissy et 65 pour Austerlitz".

 


Record de chaleur et joie des enfants dans les bassins de La Défense (92) -  Chaleur et canicule : Températures maximales du 28 juin 1976 et minimales du 29 juin 1976

Blocage anticyclonique, sécheresse et vague de chaleur de fin juin et début juillet 1976 - analyse météo du 1er juillet 1976

 



Au cours de cette période, la sécheresse accable le milieu agricole, notamment dans des régions qui ne sont pas habituées à ce genre de phénomène (Normandie, Picardie et Bretagne).

 

Les 15 et 16 juillet 1976 : la chaleur redevient accablante - il fait 38° en Aquitaine - 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine.

 

 

18 juillet 1976 : de très violents orages provoquent des inondations dans le Var - il tombe 224 mm de pluie en 24h à Grimaud.

 

Cumuls de pluies lors de l'orage du 18 juillet 1976 dans la presqu'île de Saint-Tropez - carte Meteo-France

 

Port-Grimaud inondé après l'orage du 18 juillet 1976

 

Les 21 et 22 juillet 1976 : une courte période de temps très frais concerne toute la France - alors que la sécheresse reste le premier sujet de préoccupation, les température ont du mal à dépasser les 15° l’après-midi - on enregistre même des records de froid en Lorraine et en Bourgogne avec seulement 13 à 14°.

 

 

26 juillet 1976 : Un violent orage s'abat sur Nice où la température s'abaisse à 16,7°C, constituant un record de froid pour un 26 juillet. Il tombe 20 mm en une heure, de 15h25 à 16h25. La température maximale ne dépasse pas 17°C à Strasbourg.

 

 

Août 1976 reste très sec sur la plupart des régions, notamment sur la moitié nord - les incendies, très nombreux depuis le début de l’été, le sont encore davantage, notamment dans l’ouest et le nord - il fait chaud mais ces chaleurs ne sont jamais exceptionnelles - les températures restant souvent comprises entre 27 et 30°.
Le déficit hydrique de décembre 1975 à août 1976 atteint 60% sur le Bassin Parisien, la Bretagne et la Basse-Normandie, ce qui est considérable sur une telle période.

 

A la fin de l'été 1976, la sécheresse continue ses ravages dans l’Ouest, notamment en Basse-Normandie ou les herbages commencent à ressembler au sol lunaire - ici on forme un puits pour abreuver le bétail assoiffé !

 

Cette sécheresse sans fin fait souvent l'objet de dessins humoristiques dans la presse de cet été 1976

 

A la fin du mois d'août 1976, le gouvernement annonce la mise en, place d'un impôt sécheresse pour couvrir les pertes immenses de l’agriculture française.

 

Au début de l'automne 1976, la sécheresse atteint des degrés impressionnants en Bourgogne 

 

29 août 1976 : épisode cévenol en Ardèche où l'Ardèche monte de 6 m en quelques heures. De fortes pluies se déversent également dans les Alpes-maritimes avec 94 mm à Théoule, 89 mm à Cannes, 75 mm à Saint-Raphaël.

 

 

Dans la nuit du 23 au 24 septembre 1976, un épisode pluvieux très intense se produit dans la région de Montpellier. Inondations éclair et importants dégâts à Montpellier et une vingtaine de communes environnantes. Les pluies tombent principalement entre 17 et 23 h avec 280 mm aux Matelles, 230 mm à Saint-Gély-du-Fesc. Le Lez, monte de 1m/heure et atteint 4,40 m en soirée. En amont de Montpellier, de nombreuses chaussées sont recouvertes de boue et de matériaux divers. On mesure plus d'un mètre d'eau  au voisinage du stade Richter. La ville de Lattes a été particulièrement touchée, avec de graves dommages aux maisons. En seulement 20 km, on passe de moins de 10 mm sur la région de Montpellier, à 300 mm à Saint-Mathieu-de-Tréviers !!

 

Quantités de pluie tombées du 23 SEPTEMBRE 1976 à 8h au 24 SEPTEMBRE à 8h - carte Météo-France

 

Autres crues mémorables dans la région de Montpellier  :

 

- septembre 1622 : 100 lansquenets de Louis XIII emportés par les eaux du Verdanson ;
- juillet 1695 : crue importante du Verdanson ;
- septembre 1713 : 4 morts par crue du Verdanson ;
- 1715 : 2 morts par crue du Verdanson ;
- juillet 1729 : 1 mort par crue du Verdanson ;
- 1810 : l’une des plus importantes crues du lez ;
- septembre 1814 : plusieurs ponts sur le Verdanson détruits ;
- 11 octobre 1861 : 70 mm à Montpellier en 3/4 h - le Lez atteint la cote de 4.50 m au pont Juvénal, destruction du pont Méjean et inondation de la plaine de Lattes ;
- 11 octobre 1862 : inondation des bas quartiers, diligence Montpellier-Alès emportée : 3 morts ;
- 11 octobre 1865 : inondation de l’hôpital général ;
- 12-13 octobre 1875 : destructions de ponts, inondation de la plaine de Lattes ;
- 12 octobre 1891 : toutes les rivières du bassin du Terrieu et du Lirou débordent ;
- automne 1907 et plus particulièrement les 26 septembre, 16 octobre et 10 novembre : inondations à Castelnau, Lattes, Pompignane, Juvénal ;
- 17 octobre 1920 avec 450.5 mm à Montpellier du 7 au 17 octobre : le Verdanson sort de son lit, dégâts à l’hôpital général. Inondation des appartements de l’allée des Arts ;
- 26 et 27 septembre 1933 : 2 maisons balayées avec leurs occupants avec les eaux du Lez, 9 morts ;
- 30 novembre 1955 : débordement du lez. 3 morts.

 

 

14 octobre 1976 : après un été particulièrement sec sur la moitié nord, une première tempête balaye tout l’ouest du pays - un pétrolier s’échoue près de l’île de Sein et provoque une marée noire.

 

Le tempête du 14 octobre 1976 - analyse météo

 

La marée noire occasionnée par l'échouage d'un pétrolier suite à la tempête du 14 octobre 1976

 

 

29 octobre 1976 : Des pluies diluviennes se produisent dans les régions méditerranéennes, et occasionnent des inondations . Il tombe 100 mm en 12h au Cap Couronne, 90 mm à Istres, 80 mm à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

 

 

Les 30 novembre et 2 décembre 1976 : 2 autres tempêtes secouent le pays - celle du 2 décembre est extrêmement violente - une dépression de 963hpa descend sur Paris et les rafales de vent atteignent le stade de l’ouragan sur toute la façade atlantique et le Sud-ouest de la France - les dégâts sont très importants - En mer, les creux atteignent 14 mètres. Deux cargos et un pétrolier de 200 m de long s’échouent sur les plages de Seignosse et de Mimizan (côte des Landes). 50 % des huîtres du bassin d’Arcachon sont détruites. Les arbres sont déracinés par milliers dans la forêt landaise où plus d’un million de m3 de pins sont couchés ou cassés. Le pylône de télécommunications du Pic de Nore (à 1210 m au sommet de la montagne Noire, pointe sud du Massif central) est détruit par la tempête dans la nuit du 1er au 2 décembre 1976.

Tempête du 30 novembre 1976 : analyse météo

 

Tempête du 2 décembre 1976 : analyse météo

 

Le 2 décembre 1976, les rafales de vent atteignent 191 km/h au Mont-Aigoual, 181 km/h à la pointe du Raz, 176 km/h à Quimper et à Millau, 174 km/h à l’île de Ré, 167 km/h à St Brieuc, 159 km/h à Millau, 151 km/h à Pau, 148 km/h à Cancale, 144 km/h à Biarritz, 137 km/h à Bordeaux et 130 km/h à Toulouse.

 

Tempête du 2 décembre 1976 - rafales de vent maxi



Comparatif entre les tempêtes du 2 décembre 1976 et du 11 février 1990 (rafales maxi en km/h)

Les dégâts de la tempête du 30 novembre 1976 à Gommegnies (Nord)

 

La perturbation associée à la dépression traverse à grande vitesse le pays avec des pluies abondantes sur les versants nord-ouest du Massif central, des Pyrénées, des Alpes et du Jura  où il tombe 50 à 80 mm en 2 jours.

 

Importants cumuls de pluies de la journée du 2 décembre 1976

 


Inondations dans les Landes après la tempête du 2 décembre 1976 et les pluies diluviennes

 

 

Du 27 au 30 décembre 1976 : courte vague de froid. La température atteint -17° à Grenoble, -14° à Reims -13° à Troyes, -12° à Paris et -10° à Lyon - une fine pellicule de neige recouvre le bassin parisien dans la journée du 28 décembre 1976.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1976

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Annecy

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Notre ville d'Annecy

Annecy est une commune de la région Rhône-Alpes au sud-est de la France, chef-lieu et préfecture de la Haute-Savoie.

Sa superficie est de 14 km² pour une altitude située entre 418 et 926m.

En 2020, sa population était de 131 766 habitants.

 

Le climat d'Annecy est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il pleut en moyenne 95 jours / an avec un cumul de 1330 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1942 h.

 

Annecy possède une longue histoire depuis son origine comme bourgade gallo-romaine (essor du Vicus de Boutae au 1er siècle) dans la plaine des Fins, suivie par son implantation sur la colline d’Annecy-le-Vieux au 7ème siècle (Annecy-le-Neuf). Son rôle dans la Réforme catholique, dite Contre-Réforme, aux 16è et 17è siècles fait d’elle la « Rome des Alpes ». Résidence des comtes de Genève au 12è siècle, capitale du comté de Genevois, puis de l’apanage de Genevois, Faucigny et Beaufort, ensuite de Genevois-Nemours dans les Etats de Savoie, capitale de la province de Genevois, puis siège de l’une des deux intendances de Savoie dans les Etats sardes, la ville fut brièvement française de 1792 à 1815 à la suite d’une invasion militaire, puis définitivement le 24 mars 1860, date de l’annexion de la Savoie à la France.

 

Les principaux centres d’intérêt d'Annecy sont : le Palais de l’Ile, le Musée-Château, l’Observatoire Régional des Lacs Alpins, le Musée et la fonderie des cloches Paccard, l’écomusée du lac d’Annecy, le centre de culture scientifique La Turbine et l’exposition permanente sur la cinéma d’animation, sans oublier le lac d’Annecy aux eaux particulièrement claires.