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Fait-il plus chaud qu'en 2019, 1976 et d'autres années ?

Notre pays vit actuellement sa deuxième canicule de l'été 2025. Si la première est restée courte et heureusement peu intense, cette deuxième période caniculaire se montre néanmoins bien plus marquée que la précédente.

Cette canicule atteint en effet son paroxysme entre le 28 juin et le 2 juillet prochain sur la France, s'accompagnant de températures remarquables de jour comme de nuit. Néanmoins, cette période de fin juin/début juillet la plus chaude jamais observée depuis le début des relevés météorologiques en France ?

 

Fin juin/début juillet 2019 : un pic caniculaire très intense !

Entre le 24 juin et le 1er juillet 2019, un épisode caniculaire particulièrement intense touche une bonne partie de la France hormis les régions du nord et du nord-ouest. C'est notamment entre le 28 et le 29 juin que le pic de la canicule est observé.

La journée du 28 juin est exceptionnelle sur le sud du pays avec des températures encore jamais observées en France sur l'arrière-pays méditerranéen. On relève en effet généralement plus de 42-43°C sur ces régions et jusqu'à 45,9°C à Gallargues-le-Montueux (30) et 46°C à Verargues (34), un nouveau record national battant largement l'ancien record de 44,1°C relevé dans le Gard lors de la canicule d'août 2003.

Évolution de la canicule de la fin du mois de juin 2019 en France – Météo-France


Cette canicule aura été plus intense sur le sud du pays même si des records ont tout de même été battus plus au nord (42°C à Saumur le 29 juin, un nouveau record absolu). En comparaison, la canicule observée en cette fin juin 2025 apporte des maximales moins élevées mais une chaleur intense bien plus étendue, de nombreux secteurs s'étendant jusqu'au nord du pays devant observé des valeurs supérieures ou égales à 40°C d'ici le milieu de semaine.

 

Fin juin et début juillet 1976 : une période très chaude dans un été très sec

L'été 1976 est souvent utilisé comme point de comparaison dès qu'une vague de chaleur intense touche notre pays de nos jours. Celui-ci a en effet marqué les esprits, s'accompagnant de vagues de chaleur successives et notamment d'une sécheresse impressionnante sur une large partie nord du pays, perdurant du printemps au début de l'automne.

À la fin du mois de juin 1976, la troisième vague de chaleur de la saison chaude débute sur notre pays, perdurant durant environ deux semaines du 23 juin au 7 juillet. Durant cette période, les températures atteignent ou dépassent 35°C sur un tiers du pays, notamment sur le nord et le nord-ouest avec parfois des pointes à 37°C, localement plus dans les secteurs les plus chauds.

À Paris, l’effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit - le 4 juillet 1976; la température minimale ne descend pas au-dessous de 24° à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue un record absolu (à cette époque).


Record de chaleur et joie des enfants dans les bassins de La Défense (92) -  Chaleur et canicule : Températures maximales du 28 juin 1976 et minimales du 29 juin 1976 – Archives Météo-Villes

 

La période du 28 juin au 2 juillet 1976 est ainsi l'une des plus chaudes jamais observées en France mais reste néanmoins un peu en deçà de ce que nous connaissons cette année. En effet, la canicule observée cette année se montre plus intense (maximales dépassant les 40/41°C) mais également plus étendue à l'échelle du pays. Néanmoins, il est important de noter que la vague de chaleur observée entre la fin juin et le début du mois de juillet 1976, outre le fait d'être déjà la 3ème de l'été, s'était montrée bien plus durable, surtout sur le nord du pays.

 

Fin juin et début juillet 1952 : une vague de chaleur exceptionnelle

La vague de chaleur de la fin du mois de juin et du début du mois de juillet 1952 est souvent un peu oubliée mais s'était pourtant avérée particulièrement intense. Celle-ci avait notamment perduré du 29 juin au 6 juillet avec un pic observé au début du mois de juillet, de façon assez similaire à ce que nous allons connaître cette année.

La journée du 1er juillet fut la plus chaude avec des records battus sur de nombreuses régions et des maximales dépassant les 35°C sur la quasi-totalité du pays. On atteint par exemple 35°C à Rouen et Paris, 39°C à Nevers, 40°C à Auxerre et Lyon et 41°C à Vichy.

Les quais de Seine transformés en plage - canicule de juillet 1952 – Archives Météo-Villes

 

Cette période caniculaire fut comparable à celle que nous connaissons actuellement, tant par son étendue spatiale que par son intensité. Si les stations météorologiques n'étaient pas aussi nombreuses qu'aujourd'hui, on peut en effet s'imaginer que de nombreux secteurs ont atteint ou dépassé les 40°C au début du mois de juillet, notamment entre le centre, l'ouest et le sud.

 

Quelle fut la période la plus chaude ?

En comparant ces 4 périodes caniculaires et en prenant comme référence la période allant du 28 juin au 2 juillet (durée de la canicule que nous connaissons actuellement), on peut néanmoins se rendre compte que la période du 28 juin au 2 juillet 2025 devrait être la plus chaude jamais observée depuis le début des relevés météorologiques en France, preuve de l'aspect remarquable de la canicule que nous connaissons actuellement. Ce 30 juin 2025 fut d'ailleurs la journée de juin la plus chaude jamais enregistrée, battant le record précédemment détenu par le 27 juin 2019.


Indicateur thermique national pour la période du 28 juin au 2 juillet en France depuis le début des relevés météorologiques – Infoclimat.fr


 

En effet, les prévisions de l'indicateur thermique national moyen pour cette période indiquent que nous dépasseront l'ancien record détenu par la période du 28 juin au 2 juillet 1952, 1976 et 2019, qui avaient pourtant observé des canicules particulièrement intenses sur notre pays. Il conviendra bien sûr de confirmer ceci à la fin de cette période caniculaire.

 


Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Annecy

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Notre ville d'Annecy

Annecy est une commune de la région Rhône-Alpes au sud-est de la France, chef-lieu et préfecture de la Haute-Savoie.

Sa superficie est de 14 km² pour une altitude située entre 418 et 926m.

En 2020, sa population était de 131 766 habitants.

 

Le climat d'Annecy est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il pleut en moyenne 95 jours / an avec un cumul de 1330 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1942 h.

 

Annecy possède une longue histoire depuis son origine comme bourgade gallo-romaine (essor du Vicus de Boutae au 1er siècle) dans la plaine des Fins, suivie par son implantation sur la colline d’Annecy-le-Vieux au 7ème siècle (Annecy-le-Neuf). Son rôle dans la Réforme catholique, dite Contre-Réforme, aux 16è et 17è siècles fait d’elle la « Rome des Alpes ». Résidence des comtes de Genève au 12è siècle, capitale du comté de Genevois, puis de l’apanage de Genevois, Faucigny et Beaufort, ensuite de Genevois-Nemours dans les Etats de Savoie, capitale de la province de Genevois, puis siège de l’une des deux intendances de Savoie dans les Etats sardes, la ville fut brièvement française de 1792 à 1815 à la suite d’une invasion militaire, puis définitivement le 24 mars 1860, date de l’annexion de la Savoie à la France.

 

Les principaux centres d’intérêt d'Annecy sont : le Palais de l’Ile, le Musée-Château, l’Observatoire Régional des Lacs Alpins, le Musée et la fonderie des cloches Paccard, l’écomusée du lac d’Annecy, le centre de culture scientifique La Turbine et l’exposition permanente sur la cinéma d’animation, sans oublier le lac d’Annecy aux eaux particulièrement claires.