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Bilan météo et climatique de février 2025 : des pluies moins abondantes, une douceur marquée dans la moitié Sud

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de FEVRIER 2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Avec un indicateur thermique national de 7.2°C, ce mois de février a été plus doux que la moyenne (1991-2020) avec un excédent thermique de +1.2°C. Nous sommes toutefois bien en deçà du mois de février de l'an dernier (+3.5°C, au 2e rang des plus doux), et du record de février 1990 (+4.1°C).

Du côté des plus froids, l'incroyable et historique février 1956 reste indétrônable (indicateur national négatif avec -3.4°C, soit plus de 10°C plus froid que cette année).


Indicateur thermique national pour février 2025 depuis l'après-guerre (1946) - Infoclimat

 

Ce bilan supérieur à la moyenne est toutefois bien plus contrasté qu'il n'y parait, alternant séquences très douces et autres plus fraîches. En détail :

  • Un début de mois plutôt frais avec une anomalie de -0.7°C du 1er au 8  (>>)
  • Des conditions plus contrastées du 9 au 14, avec une très grande douceur au Sud mais de la fraîcheur au Nord (>>)
  • Le retour furtif du froid et des gelées autour du 15 et 16 février (>>)
  • Une seconde partie de mois très douce voire printanière (>>) avec un excédent de +2.7°C du 17 au 27 février


Évolution des températures quotidiennes en France durant février 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Si le bilan national est excédentaire, tout le pays n'a pas été logé à la même enseigne. La France a en réalité été coupé en deux, entre une grande douceur au Sud, et des températures plus classiques voire un peu fraîches dans certaines villes de la moitié Nord. Au Sud, l’anomalie thermique est comprise en moyenne entre +1.5°C et +2.5°C. Sur les Alpes, l’excédent grimpe même à +3.0°C sur les stations principales de Embrun et de Bourg-Saint-Maurice, et même au-delà des +4°C sur le réseau secondaire entre Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes (+4.2°C à Villar-Loubière et jusqu'à +4.3°C à Jausiers-Saint Anne).

 

Hormis sur la Bourgogne-Franche-Comté (+1 à +1.5°C), les températures ont été plus conformes dans la moitié Nord, avec des valeurs plus proches des moyennes. Sur les Hauts-de-France, le bassin Parisien ou encore la Normandie, on note même un très léger déficit : -0.1°C pour Paris, -0.2°C à Beauvais, -0.3°C au Touquet et Alençon, -0.4°C à Calais. C'est dans le Calvados et en Seine-Maritime où la fraîcheur a été la plus présente avec -0.5°C à Rouen, -0.6°C à L'Oudon (14) et -0.8°C à Forges (76).

 

 

Après un mois de janvier excessivement humide, le mois de février a été moins arrosé à l'échelle nationale, avec un déficit sur notre panel de stations atteignant -16%. En résumé, ce mois de février a été rythmé par les différentes séquences suivantes :

  • Un faible épisode neigeux dans le Nord-Ouest le 7 février (>>)
  • Un épisode pluvieux dans le Sud-Est et surtout d'abondantes chutes de neige en Cévennes du 7 au 9 février (>>)
  • Des conditions plus sèches et anticycloniques en fin de seconde et début de 3e décade (>>)
  • Un nouvel épisode Cévenol les 22 et 23 février (>>)
  • Une séquence de pluies océaniques du 24 au 28 notamment des Pays-de-la-Loire au bassin Parisien (>>)

 

Certaines régions ont même récolté bien peu de précipitations. C'est notamment le cas en Hauts-de-France, Basse-Normandie ou encore Champagne-Ardennes avec -30 à -60% de précipitations selon les villes (-52% à Charleville-Mézières, -56% à Abbeville). Une grande partie du quart Sud-Ouest a également terminé ce mois sur un déficit notable, voire remarquable entre val de Garonne, Midi-Toulousain et plaine de l'Aude (-75% à Carcassonne, -79% à Toulouse, -83% à Montauban, et jusqu'à -87% dans l'Aude aux Martys). Mais c'est toute la chaîne Alpine et les villes avoisinantes qui ont vécu un mois particulièrement sec avec -68% à Bourg-Saint-Maurice, -86% à Nice, -90% à Névache (Hautes-Alpes) et jusqu'à -91% sur les stations secondaires de Sospel (Alpes-Maritimes) et Avrieux (Savoie).

 

Du côté des régions plus arrosées, nous notons les secteurs allant de l'embouchure de la Loire jusqu'à l'Ile-de-France, notamment en raison de pluies abondantes en fin de mois (de +10 à +30%, grimpant jusqu'à +38% à Chartres). 

A la faveur de deux épisodes pluvieux, c'est sur le Languedoc et en Cévennes où l'on constate les excédents pluviométriques nationaux les plus importants. Si sur le réseau principal, il est tombé plus de deux fois la norme mensuelle à Nîmes (+139%) et Montpellier (+158%), ce bilan est même 4 fois supérieur à la moyenne sur plusieurs stations secondaires Gardoises (+309% à Villevieille, +310% à Cardet, +318% à La Rouvière).

 

Traduit en termes de cumul, c'est donc bel et bien en basse vallée du Rhône, Languedoc et Cévennes où les cumuls de pluie ont été les plus élevées : ils atteignent 96mm à Nîmes et 101mm à Montpellier, mais dépassent souvent les 200mm dans l'arrière-pays Languedocien et sur le relief. La palme revient à la station Ardéchoise de La Souche et ses 311mm.

 

Du côtés des secteurs plus secs, les cumuls peinent à approcher les 40mm sur les Hauts-de-France et en Grand-Est, voire moins (seulement 25mm à Abbeville, 23mm à Abbeville et Calais). En Auvergne, Rhône-Alpes, val de Garonne, Corbières, Roussillon, et côte d'Azur, c'est le seuil des 20mm qui a été rarement franchi. Certaines villes du panel n'ont même pas atteint les 10mm (Toulouse, Saint-Auban, Nice). 

Mais c'est comme signalé précédemment dans les Alpes où les précipitations ont été insignifiantes, souvent inférieures à 5mm sur le réseau secondaire : 4.8mm à La Norma (74), 4.4mm à Névache (05), 4.2mm à Saint-Véran (05), 3.4mm à Avrieux (73) et 3.2mm au col du Mont-Cenis (73).

 

 

Pour terminer, évoquons le paramètre ensoleillement, dont le bilan à l'échelle de notre panel national est comme lors du mois précédent très proche de la moyenne (-1% en février). Un bilan lui aussi cachant certains contrastes régionaux.

 

Nous pouvons distinguer trois principales zones déficitaires : 

  • Dans le quart Nord-Ouest, où le taux d’ensoleillement s’est montré déficitaire sur l’Ouest Bretagne et sur la région Pays-de-la-Loire de -30 à -35% (-29% à Rennes, -34% à Angers). 
  • Sur le pourtour Méditerranéen où les entrées maritimes ont été omniprésentes aboutissant à un déficit de -15 à -30% (-19% à Nice, -30% à Nîmes, -31% à Montpellier). 
  • Dans les régions de l’Est, allant de Rhône-Alpes à l’Alsace avec -5 à -20% selon les villes (-20% à Grenoble-St-Geoirs, -23% à Colmar).

 

C’est toute une bande s’étalant des Pyrénées aux frontières du Benelux qui ont, a contrario, bénéficié de conditions d’ensoleillement plus excédentaires. Aquitaine, Midi-Toulousain, Limousin, Auvergne, Ile-de-France ou encore Champagne-Ardennes terminent sur un taux d’ensoleillement de +10 à +20% en moyenne, allant jusqu’à +18% à Paris, +23% à Mont-de-Marsan et +26% à Limoges.

 

Traduit en durée d’ensoleillement, c’est un nouveau contraste Nord-Sud qui est flagrant. Sur les villes septentrionales, la barre des 100 heures n’a globalement pas été franchie à quelques exceptions près (Besançon, Troyes, Bourges). Elle a toutefois été approchée en Champagne ou sur le bassin Parisien, avec notamment 99 heures pour Paris-Montsouris. C’est en Pays-de-la-Loire ou encore Ille-et-Vilaine où le soleil a été le plus discret au cours du mois, peinant à approcher les 70 heures (70h au Mans, 66h à Rennes et un minimum de 65 heures à Angers).

 

Hormis dans le val de Saône ou encore agglomération Lyonnaise soumis à des nuages bas et brouillards plus fréquents, les 100 heures ont été dépassés sur toutes les villes méridionales. Dans le Sud-Ouest et le Sud-Auvergne, l’ensoleillement a atteint 130 à 150 heures en moyenne (152h à Aurillac). Si les villes bordant la Méditerranée sont cette fois pour la plupart un peu en retrait (115h à Nîmes, 131h à Marignane), c’est toutefois Ajaccio qui sort du lot avec un maximum national de 187 heures d’ensoleillement pour ce mois de février.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Brive, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Annecy

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Notre ville d'Annecy

Annecy est une commune de la région Rhône-Alpes au sud-est de la France, chef-lieu et préfecture de la Haute-Savoie.

Sa superficie est de 14 km² pour une altitude située entre 418 et 926m.

En 2020, sa population était de 131 766 habitants.

 

Le climat d'Annecy est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il pleut en moyenne 95 jours / an avec un cumul de 1330 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1942 h.

 

Annecy possède une longue histoire depuis son origine comme bourgade gallo-romaine (essor du Vicus de Boutae au 1er siècle) dans la plaine des Fins, suivie par son implantation sur la colline d’Annecy-le-Vieux au 7ème siècle (Annecy-le-Neuf). Son rôle dans la Réforme catholique, dite Contre-Réforme, aux 16è et 17è siècles fait d’elle la « Rome des Alpes ». Résidence des comtes de Genève au 12è siècle, capitale du comté de Genevois, puis de l’apanage de Genevois, Faucigny et Beaufort, ensuite de Genevois-Nemours dans les Etats de Savoie, capitale de la province de Genevois, puis siège de l’une des deux intendances de Savoie dans les Etats sardes, la ville fut brièvement française de 1792 à 1815 à la suite d’une invasion militaire, puis définitivement le 24 mars 1860, date de l’annexion de la Savoie à la France.

 

Les principaux centres d’intérêt d'Annecy sont : le Palais de l’Ile, le Musée-Château, l’Observatoire Régional des Lacs Alpins, le Musée et la fonderie des cloches Paccard, l’écomusée du lac d’Annecy, le centre de culture scientifique La Turbine et l’exposition permanente sur la cinéma d’animation, sans oublier le lac d’Annecy aux eaux particulièrement claires.